Harry Winston, roi des diamants

Rate this post

Le blog du luxe et de la mode continue son tour d’horizon des plus grandes maisons de luxe de la planète. Aujourd’hui, c’est au tour du joaillier américain Harry Winston – régulièrement mis en avant sur ce blog pour ses sublimes créations en diamants – de nous dévoiler ses secrets !

Aux origines d’Harry Winston

Harry Winston (1896 – 1978) est le fils d’un émigrant ukrainien venu s’installer aux États-Unis au début du XXème siècle. Très vite, le jeune Harry est amené à travailler dans la bijouterie que son père a ouverte à New York. Sa jeunesse passée dans le petit monde de la bijouterie aura dès lors une influence déterminante sur la carrière d’Harry Winston. La légende voudrait d’ailleurs que le petit Harry, alors âgé de 12 ans, aurait reconnu et acheté pour 25 centimes une émeraude de deux carats chez un prêteur sur gages. Deux jours plus tard, il la revendait pour 800 dollars.

Harry Winston portrait

En 1920, Harry Winston fonde sa toute première société à seulement 19 ans et avec 2000$ : The Premiere Diamond Compagny. En deux ans, la petite société va prospérer, pour atteindre une valeur d’environ 30 000 dollars. Malheureusement, cette première expérience va tourner court, un employé s’enfuyant avec la réserve de cash et les stocks.

Harry Winston, le joaillier des stars

L’entreprise Harry Winston Inc. est fondée en 1932. Harry Winston va alors effectuer son premier achat de grande envergure : une collection de bijoux ayant appartenu à Arabella Huntington, épouse du magnat des chemins de fer Henry Huntington. Ces bijoux, bien que complètement démodés, ne sont pas moins d’excellente facture avec des pierres de très bonne qualité. Ces bijoux provenaient des grandes joailleries parisiennes, et notamment la fameuse maison Cartier. Harry Winston va alors retravailler ces bijoux, notamment pour les rendre beaucoup moins rigides.  Sa grande réussite sera des colliers en mailles de platine, ondulant en fonction des mouvements de leur porteur. Ce fut alors le début d’un grand succès pour le joaillier. La consécration interviendra en 1943, lorsque l’actrice Jennifer Jones, qui venait de remporter l’Oscar de la meilleure actrice, se présente pour recevoir son prix en portant une parure de diamants signée Harry Winston. Au début des années 50, l’entreprise Harry Winston a acquis une influence considérable. Elle rivalise directement avec la maison De Beers, qui régnait jusque-là sur le marché du diamant.

Harry Winston Live the Moment

Au fil des années et de ses créations, Harry Winston acquiert son surnom de « roi des diamants ». L’année 1967 est celle de l’une des plus belles créations d’Harry Winston. En effet, la société acquiert cette année-là un diamant brut de 241 carats. À partir de cette pierre, le joaillier réalisera un incroyable bijou en forme de poire d’un poids de 69,42 carats. Richard Burton fut l’acquéreur de ce diamant pour sa femme, Élisabeth Taylor. Le bijou est d’ailleurs aujourd’hui connu sous le nom de « Taylor-Burton ».

De nombreuses autres stars ont arboré les bijoux Harry Winston lors des remises d’Oscars. On citera par exemple Sharone Stone, Juliette Binoche, Gwyneth Paltrow, Natalie Portman ou encore Halle Berry.

Nathalie Portman parée de Harry Winston

Harry Winston à la conquête du monde

Le fondateur Harry Winston  est décédé en 1978 à New York. Pourtant, la joaillerie américaine n’a dès lors pas cessé d’ouvrir des antennes dans différents pays du globe et de diversifier ses activités. Ainsi, Harry Winston ouvre une première boutique en 1988 à Tokyo au Japon, dans le très chic quartier de Ginza. Deux ans auparavant, Harry Winston avait déjà emménagé à Beverly Hills en Californie. D’autres ont suivi, avec par exemple en 2004 à Las Vegas et à Taipei (Taiwan), en 2005 à Miami et Honolulu, en 2006 à Londres et Dallas ainsi qu’une seconde boutique à Tokyo. En 2008, c’est à South Coast Plaza que la maison s’installe. Dans le même temps, Harry Winston s’intéresse à la grande horlogerie. Dès 1989, la société proposa une collection de montres intitulée « The Ultimate Timepieces ». À partir de 1995, Harry Winston vient littéralement empiéter sur les plates-bandes des grands horlogers suisses avec la sortie de son « Calendrier Perpétuel Birétrograde ». La fameuse collection des montres « Opus » verra le jour en 2001. À partir de cette année, Harry Winston proposera tous les ans un garde-temps d’exception, réalisé en collaboration avec un grand nom de l’horlogerie.  

Opus 12 d’Harry Winston

Une manufacture horlogère Harry Winston sera même ouverte en 2007 à Genève dans la capitale mondiale de l’horlogerie. En 2013, Harry Winston joaillerie et horlogerie a été racheté par le groupe horloger Suisse Swatch pour près d’un milliard d’euros (voir également notre article sur le rachat d’Harry Winston par Swatch).

Les diamants taille émeraude, une spécialité Harry Winston

Les diamants taille émeraude sont aujourd’hui une marque de fabrique de la maison Winston. Sertie notamment sur des alliances, ces pierres facilement reconnaissables grâce à leur forme rectangulaire si particulière. La maison Harry Winston propose parmi les plus belles pièces ornées de diamants. Voici quelques une de ces pièces d’exceptions : Ce premier modèle d’alliance a été réalisé en platine, et est paré d’un diamant taille émeraude de 1,81 carat.  

Bague Winston sertie d'un diamant taille émeraude

La maison Winston démontre également tout son savoir-faire dans les autres tailles de diamant, avec ces trois bagues serties chacune par quatre griffes.

Bagues en diamants par Harry Winston

Harry Winston est également réputé pour ses boucles d’oreilles, ses colliers et autres rivières de diamants, dont voici quelques exemples choisis par mes soins :

Collier Lily Cluster by Harry Winston

Ci-dessus un collier Lily Cluster by Harry Winston en diamants. Voici un autre exemple des créations Harry Winston : une broche « Tattoo Heart and Dagger Brooch » en platine, sertie de diamants d’un poids total de 10,82 carats et d’un saphir de 0.39 carat.

Tattoo Heart and Dagger Brooch harry Winston

Harry Winston, un nom symbolique

Si Harry Winston n’est pas forcément un nom très évocateur pour une partie du public français, aux États-Unis ce nom est systématiquement associé à une image de luxe et de démesure. Ainsi, dès 1953, Marilyn Monroe chantait « Diamond are a Girl Best Friend » et notamment la phrase suivante : Talk to me, Harry Winston, tell me all about it » dans le film « Gentlemen Prefer Blondes ». En 2008, c’est un roman écrit par la romancière Lauren Weisberger (connue dans le monde entier pour le fameux livre « Le diable s’habille en Prada ») qui publie un ouvrage intitulé « Chasing Harry Winston », littéralement « À la poursuite de Harry Winston ». La version française de ce roman n’a cependant pas conservé le titre original, remplacé par un plus évocateur « Sexe, Diamants et plus si affinités ».  

Chasing Harry Winston

Voilà, j’espère que vous avez apprécié cette présentation de l’un des meilleurs joailliers du monde. N’hésitez pas à consulter le site officiel de Harry Winston pour découvrir davantage de créations réalisées par le Roi des Diamants !

Cet article parle de

Vous pouvez aussi être intéressé par

Cofondatrice de Luxebytrendy avec Nicolas, Chloé est elle aussi passionnée par l’univers du luxe et de la mode. La fille de l’équipe des rédacteurs apprécie particulièrement les bijoux hors de prix, comme la joaillerie et la haute joaillerie de la Place Vendôme, mais aussi les bijoux fantaisie. Chloé vous informera des actualités les plus intéressante sur les parfums, la mode, les cosmétiques, les news peoples ou les conseils sur le mariage.

1 COMMENT

Comments are closed.